Les salons de massages qui ouvrent en dépit du confinement

Les salons de massages qui ouvrent en dépit du confinement

Alors que la capitale est toujours confinée, certains salons de massages fonctionnent toujours à plein régime.

Les acteurs de la relaxation et du bien-être sont-ils entrés en résistance ? Malgré l’interdiction due au nouveau confinement, à Paris et en banlieue, certains centres de massages ont ouvert leur établissement. Il s’agit d’adresses notoires, mais dont on entend parler à voix basse, entre clients fidèles. Dans ces établissements, la principale consigne reste « Soyez discret ! »

Alors que la grande majorité des salons de bien-être ont baissé le rideau, conformément aux règles sanitaires mises en œuvre face au coronavirus, des établissements spécialisés dans le massage naturiste à Paris et dans sa proche banlieue accueillent encore les habitués. Ces clients qui se « refilent le tuyau » pénètrent généralement par l’entrée de service, qui n’est pas verrouillée. Toujours bien accueillis, les habitués, fiers de leurs statuts de « clandés », viennent pour s’adonner à leurs plaisirs quotidiens.

Inutile de préciser que dans ces établissements où la promiscuité et l’intimité règnent en maître, les gestes barrières ne sont pas respectés. Le massage est l’une des activités où la distanciation sociale d’1,5 m n’est pas respectée.

« Massage naturiste » : de quoi parle-t-on ?

Pour les néophytes, le massage naturiste, aussi appelé massage «body body», est un terme générique rassemblant plusieurs types de massage nu : la masseuse et la personne massée se rencontrent dans le plus simple appareil.

À priori, on pourrait croire qu’il s’agit d’une activité illégale. Or, ce n’est pas le cas en France. Ce genre de services est proposé dans les spas et les instituts partout dans l’Hexagone. Il faut cependant préciser que ce type de massage ne se termine pas en acte sexuel, sinon il tombera dans l’illégalité.

Massage Paris : « Ouverture non préméditée »

À chaque question posée au gérant concernant la raison de leur ouverture clandestine, les réponses restent plus ou moins les mêmes : « Si nous ouvrons, c’est pour satisfaire nos clients. Les aides octroyées par le gouvernement sont loin d’être suffisantes. D’où cette ouverture illégale ». Certains propriétaires vont même jusqu’à dire qu’« aller dans un salon de massage, ce n’est pas plus dangereux que de prendre le métro ».

Pour la plupart de ces gérants, l’ouverture clandestine n’était pas calculée. La plupart ont même respecté le premier confinement en fermant intégralement leur établissement. Cependant, certains ont fini par céder soit pour « survivre » soit pour répondre aux « supplications » de leurs clients fidèles.

« On fait plaisir au client et nous on gagne un peu d’argent pour s’en sortir » se défend un propriétaire. En effet, le contexte actuel ne leur permet pas de réaliser leur chiffre d’affaires habituel, mais seulement entre 20 et 30 %.

Pour autant, ces gérants confient qu’ils ne pourront pas se relever financièrement s’ils se font « attraper ». Cependant, la plupart se disent prêts à continuer en raison de leur agacement face à la velléité du gouvernement et au flou ambiant.

En proche banlieue également, quelques centres de massages restent ouverts. Salle en sous-sol ou pièce dissimulée sont les cartes maîtresses de ces établissements interdits qui vivent en dehors des regards. Et les propriétaires ne manquent pas d’imagination pour réinventer l’aménagement intérieur, et ce, afin de se mettre à couvert.

Les salons de massages, mais pas seulement

Les salons de bien-être n’ont pas le monopole de ces ouvertures en catimini. Les restaurants de la capitale se prêtent également au jeu. Le mode opératoire reste le même : il faut venir sur recommandation et se montrer discret pour avoir la chance d’obtenir une table. En arrivant, il faut se présenter à l’hôte en veillant à décliner l’identité de la personne qui nous recommande.

Sans parler des hôtels qui accueillent sous réservation. Certains vont même jusqu’à proposer des offres « spéciales couvre-feu » : diner + chambre au prix de 135 €, soit le montant de l’amende.

Quelles sanctions pour les salons de massage en marge de la loi ?

Même si le massage « body body » est légal en France, les centres de relaxation ne sont pas considérés comme des établissements de première nécessité et ne sont donc pas autorisés à ouvrir. Ainsi, tous ceux qui sont pris en flagrant délit d’ouverture feront l’objet de sanctions.

Un propriétaire décidant d’ouvrir son salon de massage au public malgré l’interdiction s’expose à des sanctions administratives et pénales.

1) Les sanctions administratives

Les sanctions pour le non-respect des règles sanitaires qui interdisent les salons de massages d’accueillir du public sont d’abord administratives, notamment avec la fermeture administrative de l’établissement.

Le propriétaire peut aussi recevoir une sanction de la part du maire. La peine peut aller du simple avertissement à la fermeture administrative du salon de massage paris, par arrêté municipal, d’une durée indéterminée.

À ceux-là peuvent s’ajouter des sanctions prononcées par la préfecture : fermeture administrative, avertissement pour non-respect des lois et règlements…

Par ailleurs, l’État a rappelé qu’ouvrir son établissement alors qu’il n’est pas considéré comme « essentiel » est passible de 135 € d’amende. En cas de récidive ou de non-paiement sur l’avis de contravention, la somme peut être majorée à 3750 € passible de 6 mois d’emprisonnement.

2) Les sanctions pénales

Conformément à l’article L3352-6 du code de la santé publique, « Le fait de ne pas se conformer à une mesure de fermeture d’établissement ordonnée ou prononcée en application des articles L. 3332-15 ou L. 3332-16 est puni de deux mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende. »

Les établissements recevant du public soumis à une fermeture administrative sont donc sanctionnés par cet article en cas d’ouverture.

D’autre part, le propriétaire risque d’être poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui. Selon l’article 223-1 du Code pénal, « Le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort […] par la violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende. »

Compte tenu de la promiscuité qui y règne, les salons de massages sont donc tenus de garder portes fermées jusqu’à ce que la situation sanitaire s’améliore. Les massothérapeutes et leurs clients devront donc s’armer de patience…

Sans oublier le risque encourus par les dirigeants si qui que ce soit du personnel était amenés à tomber malade dans l’exercice de ces fonctions alors qu’il devait être fermer.


Pour sa part Natur&Zen à misé non seulement sur la sécurité de ses clients, mais aussi et tout naturellement à celles de ses masseuses et s’est résigné à fermer l’ensemble de ses instituts Parisiens. Profitant de ce temps pour réaliser des travaux de rénovations et d'améliorations pour offrir un accueil et un service toujours aussi irréprochable depuis plus de 17 ans.

Avec l’espoir de retrouver tous ces clients encore plus nombreux dans la joie et la bonne humeur et en bonne santé.

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